On est éleveur dès que l'on produit + d'une portée

Le législateur, par cette loi du 6 janvier 1999 et sous la pression des « éleveurs professionnels » (les vrais qui défendent leur profession et sont lassés des « amateurs » qui, en plus de les diffamer, leur faisaient de la concurrence déloyale) a mis fin à cette distinction aléatoire en considérant qu'on était éleveur dès qu'on produisait plus d'une portée par an ; autrement dit, mis à part le particulier qui fait faire une portée à sa chienne pour le plaisir (et parfois aussi pour l'argent), nous sommes à présent tous logés à la même enseigne. (Notons en passant que, même le particulier a certaines obligations concernant les chiots qu'il vend : attestation de vente, certificat de bonne santé, délivrance de la carte de tatouage.

(un eleveur en colère je pense, mais n'en suis pas sure!)
http://bouledoguesfrancais.free.fr/text/triblibre.htm#sensmots
Il semble qu'il y a en fait trois types d'éleveurs :

1 - L'éleveur occasionnel, possédant une seule chienne qui fera deux ou trois portées dans sa vie.

2 - L'éleveur habituel qui élève régulièrement une, deux voire trois ou quatre portées par an mais qui a une activité professionnelle par ailleurs.

3 - L'éleveur professionnel dont l'activité unique est l'élevage et qui possède un cheptel important de sorte que des chiots sont disponibles toute l'année.

Il faut néanmoins savoir que la qualité d'un élevage ne dépend ni de son statut ni du nombre de chiens proposés.

En conclusion : Il appartient donc au candidat à l'achat d'un chien, peu soucieux des terminologies légales chères à certains, de se rendre chez l'éleveur et d'évaluer lui-même si l'élevage est digne ou non de confiance, les distinctions juridiques n'étant pas forcément parlantes pour le futur acquéreur car, plus que les mots, il y a le cœur et même, le coup de cœur.